Nouvelles

juillet 2023

Le président de l'IAWR Matthias Maier (à droite) et le directeur de l'IAWR Wolfgang Deinlein (à gauche) après leur réélection le 11 juillet 2023 à Amsterdam

Protection de l'eau potable : Matthias Maier et Wolfgang Deinlein prolongés pour trois ans supplémentaires à la tête de l'IAWR

La réduction des micropolluants et la transition agricole restent des priorités

Karlsruhe, le 13.07.2023 : Le 11 juillet 2023, Matthias Maier a été réélu à Amsterdam en tant que Président de l'Association Internationale des Services d‘Alimentation en Eau potable du Bassin versant Rhénan (IAWR) et reste ainsi pendant trois années supplémentaires à la tête de l'IAWR. Le chef du secrétariat, Wolfgang Deinlein, a également été reconduit dans ses fonctions. La direction reste ainsi jusque fin 2026 auprès des services techniques de Karlsruhe. « Nous nous engageons dans l'intérêt de nos consommateurs d'eau potable pour la préservation et le rétablissement de la qualité naturelle des eaux souterraines et des eaux de surface. Il convient d'éliminer ou de réduire les pressions dues aux substances à la source et d'éviter qu'elles ne contaminent l'eau potable, afin que nos enfants et petits-enfants puissent encore boire une eau propre et naturelle et que les services d'alimentation en eau potable ne deviennent pas des services de réparation coûteux et gourmands en énergie pour combler le manque de protection des eaux », indique Matthias Maier après sa réélection.

 Depuis 2019, Matthias Maier et Wolfgang Deinlein dirigent en tandem expérimenté l'IAWR, qui regroupe les services d'alimentation en eau de six pays. L'IAWR se fait également entendre par le biais de la coalition ERM, qui rassemble des fédérations de producteurs d'eau potable des bassins du Danube, de l'Elbe, de la Meuse et de l'Escaut travaillant dans le même sens et englobant une population de 188 millions de personnes au total. L'IAWR a eu un rôle essentiel dans la législation concernant la protection des ressources en eau potable à l'échelle de l'UE et à l'échelle nationale ainsi que dans le bassin du Rhin. En plus de contribuer à l'instauration de l'objectif de 30 % des micropolluants d'ici 2040 dans le bassin du Rhin, l'IAWR a notamment apporté une contribution majeure dans la discussion sur la transition agricole vers une agriculture biologique sans pesticides synthétiques dans les bassins fluviaux. Ceci se reflète dans les processus correspondants d'élaboration de la législation de l'UE. « Une agriculture durable sans pesticides de synthèse et excédents de nitrates est une pierre angulaire de la protection à la fois contre la sécheresse et les inondations, étant donné que les sols consacrés à l'agriculture biologique absorbent plus de deux fois la quantité d'eau de précipitations, qui est ainsi disponible pour faire face aux épisodes de sécheresse. », ajoute Wolfgang Deinlein.

avril 2023

Médicaments et produits cosmétiques (Avec l'autorisation de SDK Luxembourg)

La nouvelle législation sur les produits pharmaceutiques doit faire le lien entre les éléments clés de la REP de la directive relative au traitement des eaux urbaines résiduaires et l'amendement du règlement CLP

Communiqué de presse commun de la coalition ERM et de ZeroPM

Dans la proposition de refonte de la directive de l'UE relative au traitement des eaux urbaines résiduaires une responsabilité élargie des producteurs (REP) a été proposée pour les médicaments à usage humain et pour les produits cosmétiques. Le système de REP oblige les producteurs (y compris les importateurs) à couvrir les coûts de la surveillance et du traitement quaternaire.

Le 29 mars 2023, la Commission européenne a repoussé pour la deuxième fois sa proposition de révision de la législation générale européenne sur les produits pharmaceutiques. Cependant, l'introduction de classes de danger pour les substances persistantes, mobiles et toxiques (PMT) et pour celles très persistantes et très mobiles (vPvM) dans le règlement CLP relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances et des mélanges va se poursuivre.

En application du principe du pollueur-payeur, il est dans l'intérêt des pollueurs d'éviter de causer des dommages environnementaux. 

La législation de l'Union européenne a désormais besoin de cohérence entre la directive relative au traitement des eaux urbaines résiduaires, la législation sur les produits pharmaceutiques et la révision du règlement CLP. Les critères PMT/vPvM conformément au règlement CLP doivent être inclus dans des évaluations des risques environnementaux élargies en tant que partie intégrante de l'autorisation.

Le co-coordinatrice de projet ZeroPM Sarah Hale explique : « Les substances persistantes et mobiles ne se décomposent pas au bout d'un certain temps et peuvent être transportées sur de longues distances par l'eau. » Il est vraiment nécessaire d'avoir une législation plus cohérente pour lutter contre la tendance croissante d'utilisation des produits pharmaceutiques organofluorés. Le co-coordinateur du projet ZeroPM Hans Peter Arp ajoute: « Nous appelons à réaliser une évaluation exhaustive des alternatives pour les produits pharmaceutiques qui sont des PFAS, et également à les supprimer si leur utilisation n'est pas critique pour le bon fonctionnement de la société ou s'il existe une alternative acceptable et plus sûre. »

Communiqué de presse complet de la Coalition ERM et ZeroPM du 13.04.2023 (254,7 KB)

Position Coalition ERM de la législation générale de l’Union relative aux produits pharmaceutiques (302,3 KB)

décembre 2022

Un approvisionnement viable en eau potable propre requiert dès maintenant une interdiction des pesticides chimiques de synthèse dans les périmètres de protection des eaux

Karlsruhe, le 08.12.2022 : Dans un article de presse, l'Office fédéral allemand de l’environnement (UBA) a fait remarquer en juillet que l'agriculture conventionnelle, même avec de bonnes pratiques agricoles, est désormais responsable de pressions sur les ressources en eau potable par les produits de dégradation des pesticides et produits phytosanitaires chimiques de synthèse. Selon lui, les procédures d'autorisation des pesticides ne fournissent plus une protection suffisante. Ceci est principalement dû aux plaintes déposées avec succès par les producteurs contre les restrictions d'application des pesticides en Allemagne, lesquelles ont dû être suspendues par la justice, malgré le fait qu'elles reposent sur des informations scientifiques très actuelles. Des plaintes similaires sont également possibles dans d'autres États membres de l'UE.

« L'UBA attire l'attention sur de nouvelles failles dans les procédures d'autorisation pour les pesticides. La proposition de la Commission de l’UE du 22.06.2022 pour un règlement (SUR : Sustainable Use of plant protection products Regulation) prévoyant une interdiction des pesticides dans les périmètres de protection des eaux est donc d'autant plus importante. C'est la seule manière de pouvoir préserver la qualité élevée de l'eau potable. Toutefois, les substances naturelles utilisées comme pesticides qui sont autorisées dans l'agriculture biologique doivent rester autorisées, car un approvisionnement en eau potable viable requiert un passage à l'agriculture biologique dans les périmètres de protection des eaux » a indiqué Matthias Maier, président de l'IAWR.

La présentation du 26 octobre 2022 lors de l'événement sur les "zones sensibles" des SUR au Parlement européen peut être consultée ici.

Communiqué de presse complet de la Coalition ERM du 08.12.2022 (362,8 KB)

Position de la coalition ERM sur la "Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil concernant l'utilisation durable des produits phytopharmaceutiques (SUR)" (en anglais, mise à jour Janvier 2023) (676,8 KB)

décembre 2022

La directive IED doit conduire à une réelle diminution des rejets industriels

Karlsruhe, le 07.12.2022 : Actuellement, le Parlement et le Conseil de l'UE travaillent sur la proposition de la Commission de l’UE de révision de la directive sur les émissions industrielles (IED). Les amendements ont été transmis cette semaine au Parlement. Elle prévoit des valeurs limites plus strictes pour les rejets industriels et une plus ample utilisation des « meilleures techniques disponibles ». La proposition s'accompagne d'un passage de l'ancien registre des polluants (PRTR) vers un nouveau portail des émissions industrielles plus complet (IEP). L'inconvénient de la proposition concernant la directive IED est qu'elle se restreint aux grandes installations, ce qui fait qu'env. 80% des émissions/rejets se trouvent hors du champ d'application de la directive. La coalition ERM demande donc dans son document de position sur la directive IED d'élargir le champ d'application et de prendre en compte toutes les « substances extrêmement préoccupantes » (SVHC) conformément au règlement REACH, en particulier toutes les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS). En général, seules les substances qui ont été autorisées doivent pouvoir être rejetées. De plus, les répercussions d'un rejet sur les points de captage d’eau potable en aval doivent être évaluées. En général, il ne doit pas être possible d'éviter toute communication à propos des substances dans le portail IEP en les déclarant comme secret industriel. Enfin, une législation qui fonctionne n'existe pas sans contrôles et sanctions efficaces en cas de violation des règles.

Le président de l'IAWR, Matthias Maier : « Les services de production d'eau potable prennent leur tâche d'approvisionnement en eau potable de parfaite qualité au sérieux. Parallèlement, l'élimination de substances ne doit pas être considérée comme étant uniquement la responsabilité des usines d'eau, mais il s'agit d'abord d'éviter la pollution à la source. Quand il s'agit donc d'obliger les usines d'eau à prendre des mesures techniques particulièrement compliquées en relation avec les PFAS, il convient également d'interdire ces substances et de bloquer les possibilités de les autoriser (substances PMT/vPvM) afin d'empêcher les réapprovisionnements de ces substances.  La protection contre les pollutions de l'environnement ne doit pas se limiter à l'eau potable pendant que les pressions polluantes se poursuivent sans diminuer en passant par d'autres voies en raison des procédures d'interdiction compliquées et longues à l'issue incertaine. Ceci n'est pas compatible avec le droit primaire européen (art. 191 TFUE). Nous espérons donc réellement que les États aient encore la possibilité d'agir afin d'interdire les produits chimiques dangereux tels que les PFAS. »

Communiqué de presse complet de la Coalition ERM du 08.12.2022 (362,8 KB) (356,4 KB)

Position de la coalition ERM sur la révision de la directive industrielle (IED) du 12.09.2022 (en anglais) (616,4 KB)

juin 2022

La coalition de l’ERM met en avant les besoins des distributeurs d’eau potable auprès du cabinet de M. Sinkevičius, commissaire européen à l’Environnement

Karlsruhe, le 3 juin 2022 : Les distributeurs d’eau potable des grands bassins fluviaux européens du Danube, de l’Elbe, de la Meuse, de l’Escaut, de la Ruhr et du Rhin (coalition de l’ERM) et Oliver Loebel, secrétaire général d’EurEau, ont mis en avant la nécessité d’une réglementation beaucoup plus stricte concernant les produits chimiques dans le cadre de la législation européenne afin de protéger l’approvisionnement en eau potable.

À l’occasion d’une présentation du Mémorandum européen sur les cours d’eau (ERM) et du Mémorandum européen sur les eaux souterraines (EGM) à l’intention de M. Simonas Šatūnas, chef de cabinet de M. Sinkevičius, commissaire européen, les parties ont fait valoir que les émissions actuelles de produits chimiques PMT – des substances qui sont persistantes (P), mobiles (M) et/ou toxiques (T) (nouvelles catégories de danger PMT et vPvM) – menaçaient l’approvisionnement en eau potable des générations futures.

D’autres exigences encore en lien avec la protection de l’eau potable ont été exposées.

M. Šatūnas, le chef de cabinet, a salué la présentation et promis de faire un rapport au commissaire, M. Sinkevičius. Il a également attiré l’attention des parties sur l’importance d’aborder ces questions avec d’autres commissaires qui participent à l’élaboration de la législation actuelle. Toutes les parties se sont accordées sur le caractère fondamental que revêt le projet de recherche européen ZeroPM lancé récemment, dont l’objectif principal est la prévention des émissions de substances PM/T.

Lien externe : https://zeropm.eu/

Communiqué de presse complét de la Coalition ERM du 03.06.2022 (670,5 KB)

mars 2022

Adoption du Mémorandum européen sur les eaux souterraines à l’occasion de la journée mondiale de l’eau

La coalition européenne des distributeurs d'eau montre comment la sécurisation de l'approvisionnement en eau potable à partir de nos précieuses ressources en eaux souterraines peut réussir

Les décideurs politiques doivent agir

C'est précisément à l'occasion de la journée mondiale de l'eau d'aujourd'hui, avec la devise „Nos eaux souterraines – le trésor invisible“, que la coalition ERM a adopté le Mémorandum européen sur les eaux souterraines en vue de garantir un captage d’eau de qualité et en quantité suffisante pour les générations futures. Cette coalition se compose des communautés de distributeurs d’eau potable des principaux bassins hydrographiques européens – Danube, Elbe, Meuse, Escaut, Ruhr et Rhin – dans lesquels 188 millions d’habitants sont dépendants d’une eau potable propre. Les distributeurs d'eau potable soulignent que la ressource extrêmement importante en eau souterraine a besoin pas seulement d'une appréciation accrue, mais aussi d'une protection qualitative et quantitative intensive afin de garantir l'approvisionnement futur en eau potable.

Deux ans après la publication du Mémorandum européen pour la protection des cours d’eau (ERM), la coalition ERM complète désormais ses lignes directrices par la protection des eaux souterraines dans la région. Pour cela cinq demandes sont formulées. Le Mémorandum européen sur les eaux souterraines point vers des valeurs d’intervention donnant lieu à une action. Les valeurs d’intervention ont pour but d’établir un niveau de protection, non seulement dans l’optique d’une protection de la santé immédiate, mais aussi dans une optique spécifique de prévention par-delà les générations et dans le cadre de l’exigence générale de pureté de l’eau potable.

Prof. Dr. Matthias Maier, IAWR Président: „Surtout en période de changement climatique, les décideurs politiques sont appelés à assurer la protection nécessaire des ressources en eau potable. Cela s'applique en particulier à la révision de la directive européenne pour parvenir à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable, pour laquelle une première version de la Commission européenne est attendu demain, 23.3.2022.

Mémorandum Européen 2022 (1,7 MB)

Communiqué de presse de la coalition ERM du 22.03.2022 (en anglais) (492,1 KB)

septembre 2021

L'IAWR appelle les États membres de l'UE à éviter un recul de l'agriculture biologique et de la protection des eaux souterraines/de l'eau potable en raison de plans stratégiques nationaux de la PAC mal conçus

Les négociations du trilogue sur la politique agricole commune (PAC) de l'UE ont été conclues mais le vote final au Parlement européen n'est pas encore intervenu. Dans son appel sur la PAC de décembre 2020, l'IAWR a souligné la pertinence de réorienter la politique agricole de l'UE en commençant par la conversion à l'agriculture biologique dans les zones de protection de l'eau afin de protéger les eaux souterraines et l'eau potable contre les intrants de pesticides ainsi que les surdoses de fumier et d'engrais.  À l'issue des négociations du trilogue de l'UE, 25 % des paiements directs du premier pilier de la PAC seront désormais consacrés aux „programmes écologiques". "Pour l'approvisionnement en eau potable, il est d'une importance fondamentale que les États membres utilisent désormais ces programmes écologiques pour soutenir la conversion et le maintien de l'agriculture biologique dans leurs plans stratégiques nationaux de la PAC, faute de quoi il pourrait y avoir un recul massif de l'agriculture biologique." Le président de l'IAWR, le professeur Matthias Maier, explique. "Par tous les moyens, il faut éviter des développements erronés comme en Allemagne. Le projet de plan stratégique de la PAC allemande entraînerait des coupes considérables dans le budget de l'agriculture biologique, même dans les deux piliers de la PAC."

Dans son plan d'action pour l'agriculture biologique du 25 mars 2021, la Commission européenne avait proposé aux États membres de stimuler l'agriculture biologique en soutenant les opérateurs biologiques à la fois dans le cadre des fonds de développement rural (pilier 2 de la PAC) et avec des programmes écologiques ciblés d'aide directe au revenu (pilier 1 de la PAC). Selon une étude commandée par IFOAM Organics Europe, l'UE doit consacrer 3 à 5 fois le montant actuel du budget de la PAC dédié à la conversion et au maintien de l'agriculture biologique pour atteindre l'objectif européen de 25 % de terres biologiques d'ici 2030.

Appel à signer l'Initiative Citoyenne Européenne "Sauvons les abeilles et les agriculteurs !" avant le 30 septembre

Afin d'accroître la pression sur le Parlement européen et la Commission européenne, responsables de l'approbation des plans stratégiques nationaux de la PAC, l'IAWR appelle à signer et à distribuer l'Initiative Citoyenne Européenne (ICE) "Sauvons les abeilles et les agriculteurs !".

Lien: Initiative Citoyenne Européenne “Sauvons les abeilles et les agriculteurs!“ (jusqu‘au 30 September 2021), https://www.savebeesandfarmers.eu

Communiqué de presse complet : L'IAWR appelle les États membres de l'UE à éviter un recul de l'agriculture biologique et de la protection des eaux souterraines/de l'eau potable en raison de plans stratégiques nationaux de la PAC mal conçus (486,8 KB)

Offener Brief: "Widerspruch zwischen Ökolandbau-Zielen und Ausgestaltung der GAP 2023-2027 führt zu Rückschritt" (703,6 KB)

janvier 2021

Protéger l’eau potable : appel à reconnaître l’importance de notre eau et à la préserver ainsi qu’à modifier la politique agricole commune de l’UE (PAC) de manière qu’elle coïncide avec les objectifs du Pacte vert pour l’Europe

Invitation à signer l’initiative citoyenne européenne « Sauvons les abeilles et les agriculteurs ! »

« L’eau (souterraine) est la richesse matérielle la plus importante sur notre planète. Toujours plus menacée par le changement climatique, elle est de plus en plus précieuse », déclare Wolfgang Deinlein, directeur de l’IAWR. Aussi, afin de protéger la santé publique, l’IAWR a-t-elle entrepris de lancer un appel de grande ampleur en vue de modifier la PAC de façon qu’elle coïncide avec les principes énoncés dans le Pacte vert pour l’Europe. En cela, elle agit au nom des distributeurs d’eau potable du bassin international rhénan et en collaboration avec les communautés de distributeurs d’eau potable des bassins de la Meuse et de l’Escaut représentant au total 81 millions d’individus. Cet appel bénéficie du plein soutien de la fédération européenne des associations du secteur de l’eau EurEau.

« Avec cet appel, nous entendons soutenir de toutes nos forces les objectifs du Pacte vert pour l’Europe en matière de protection du climat, l’ambition ‹zéro pollution› pour un environnement exempt de substances toxiques, la stratégie ‹de la ferme à la table›, la stratégie en matière de produits chimiques et la stratégie en faveur de la biodiversité », a déclaré Matthias Maier, président de l’IAWR. Tous les acteurs du monde politique et économique ainsi que de la société sont invités à unir leurs forces et à participer aux processus de réorientation indispensables aujourd’hui. L’appel invite les citoyennes et citoyens européens à signer l’initiative citoyenne européenne « Sauvons les abeilles et les agriculteurs ! » qui est un moyen d’agir concrètement sur la PAC en vue de protéger l’eau potable contre l’utilisation de pesticides et de mettre en place une transition agricole écologique et sociale.

Lien externe: Initiative citoyenne européenne « Sauvons les abeilles et les agriculteurs ! »

IAWR communiqué de presse 11.01.2021 (321,1 KB)

décembre 2020

Appel urgent à la Commission européenne, au Conseil et au Parlement européen pour une réorientation immédiate de la politique agricole commune (PAC) de l'UE.

Afin de protéger les ressources en eau potable et donc la qualité de l'eau potable et la santé publique, l'IAWR - en collaboration avec les associations d'approvisionnement en eau potable des bassins fluviaux de la Meuse et de l'Escaut, qui comptent au total 81 millions d'habitants - a lancé un appel urgent aux participants aux négociations en cours dans le cadre du trilogue de la PAC. L'appel a été envoyé aux 27 ministres de l'agriculture de l'UE et aux décideurs du Parlement européen. En ce qui concerne la Commission européenne, l'appel a été envoyé au commissaire à l'agriculture, en copie au vice-président responsable du "Green Deal" européen, au commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire, au commissaire à l'environnement, et a également été transmis au président de la Commission. Comme l'Allemagne, avec plus de 50 % de la zone de captage du Rhin, occupe une place importante dans le bassin du Rhin, l'appel a également été envoyé aux postes concernés du gouvernement fédéral allemand.

L'appel explique qu'une réorientation immédiate de la politique agricole commune (PAC) de l'UE est nécessaire pour garantir une eau potable propre. En outre, l'appel souligne le caractère indispensable du Green Deal européen. 

Appel d'Eau potable a la transformation de la CAP (295,1 KB)

juin 2020

Wolfgang Deinlein, directeur de l’IAWR, remet le Mémorandum relatif à la protection des cours d’eau européens (ERM) à Veronica Manfredi, directrice Qualité de vie à la DG Environnement de la Commission européenne. Dans ce Mémorandum, les partenaires de la coalition ERM définissent des valeurs cibles pour les cours d’eau, valeurs qui doivent absolument être respectées à titre de normes de qualité minimales si l’on entend garantir une alimentation en eau potable durable.

La coalition de l’ERM présente le Mémorandum relatif à la protection des cours d’eau européens (ERM) 2020 à Veronica Manfredi, directrice Qualité de vie à la Commission européenne

La coalition de l’ERM se compose des communautés de distributeurs d’eau potable des plus grands bassins hydrographiques européens. Aujourd’hui, elle a présenté son Mémorandum relatif à la protection des cours d’eau européens (ERM) 2020 à madame Veronica Manfredi, directrice Qualité de vie à la Commission européenne, et à son équipe de la Direction générale de l’environnement. Madame Manfredi assure par ailleurs la présidence de la Commission internationale pour la protection du Rhin (CIPR) pour la période 2020-2022 au nom de l’UE.

Les partenaires de la coalition de l’ERM ont mis en avant la nécessité de modifier la législation et montré qu’une protection préventive des ressources en eau potable était indispensable si l’UE entend disposer, à l’avenir encore, d’un approvisionnement durable en eau. Cet objectif exige – et c’est là une priorité absolue – une législation efficace, concrète et exhaustive. La directrice a ensuite présenté une série d’actes législatifs européens élaborés dans le dessein de prendre en charge la question complexe de la protection de l’eau. Elle a en outre exprimé son plein soutien, les thèmes de la coalition de l’ERM concordant dans une très large mesure avec l’approche holistique du pacte vert pour l’Europe, l’une des principales priorités de l’Union européenne.

Le Mémorandum relatif à la protection des cours d’eau européens avait déjà été remis à Veronica Manfredi le 13 février 2020, lors de la Conférence ministérielle sur le Rhin à Amsterdam. Sa publication officielle avait eu lieu le 22 mars 2020, à l’occasion de la journée mondiale de l’eau 2020.

Mémorandum relatif à la protection des cours d’eau européens destiné à garantir la qualité de la production d’eau potable (ERM) 2020 (1,9 MB)

Communiqué de presse de la Coalition ERM, 24.06.2020 (251,7 KB)

mars 2020

Le Mémorandum sur les fleuves européens adopté à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau

La coalition de l’ERM a adopté le Mémorandum européen pour la protection des cours d’eau 2020 (ERM). Cette coalition se compose des communautés de distributeurs d’eau potable des principaux bassins hydrographiques européens – Danube, Elbe, Meuse, Escaut, Ruhr et Rhin – dans lesquels 188 millions d’habitants sont dépendants d’une eau potable propre. Dans ce Mémorandum, les distributeurs définissent des valeurs cibles pour les cours d’eau, qui doivent absolument être respectées à titre de normes de qualité minimales si l’on entend garantir une alimentation en eau potable durable.

Mémorandum relatif à la protection des cours d’eau européens destiné à garantir la qualité de la production d’eau potable (1,9 MB)

Communiqué de presse de la coalition ERM du 22.03.2020 (124,3 KB)

février 2020

Conférence des ministres du Rhin, 13.02.2020, Amsterdam (CIPR)

Une percée historique

La Conférence des ministres du Rhin décide d'une réduction effective des micropolluants provenant des ménages, de l'industrie et de l'agriculture

L’apport de micropolluants provenant des eaux usées communales (stations d’épuration), de l’industrie et de l’agriculture devra désormais être endigué par des solutions efficaces. Telle est la décision qui a été prise, au terme d’une longue bataille menée au préalable, par les ministres de l’Environnement des huit États riverains du Rhin et le commissaire européen à l’Environnement à l’occasion de la 16e Conférence ministérielle internationale sur le Rhin. Cette décision constitue une étape capitale pour le processus de réduction et de prévention des micropolluants engagé en 2007 lors de la 14e Conférence ministérielle à Bonn.

Le nouveau programme Rhin 2040 prévoit une diminution de l’apport de micropolluants d’au moins 30 % au total d’ici à l’an 2040. À cet effet, il est prévu de développer un système d’évaluation d’ici à 2021. Celui-ci permettra d’effectuer un contrôle au bout de six ans et, le cas échéant, l’objectif de réduction pourra être rehaussé. L’objectif primaire doit rester de disposer d’une eau potable obtenue grâce à des procédés de traitement aussi simples et naturels que possible et non d’un traitement de haute technicité dans les usines d’eau.

Le communiqué de presse complet de l'IAWR contient de plus amples informations.

La déclaration du président de l'IAWR, le professeur Matthias Maier, lors de la conférence ministérielle sur la qualité de l'eau et les micropolluants, le 13 février 2020 à Amsterdam, nous éclaire sur le contexte.

Le communiqué ministériel et le programme Rhin 2040 sont disponibles sur le site web de CIPR.

Du point de vue de l'IAWR, des mesures concrètes sont maintenant nécessaires et sont résumées dans le catalogue de mesures en 12 points de l'IAWR.

La revue de presse de l'IAWR résume la réponse des médias (au 4.3.2020, sans prétendre à l'exhaustivité). (350,1 KB)

février 2020

Station de mesure ARW de Cologne au km 684,5 L du Rhin (Station écologique du Rhin de l'université de Cologne)

16. Conférence des ministres du Rhin à Amsterdam

La 16e conférence des ministres du Rhin aura lieu à Amsterdam le 13 février 2020. Elle fera suite à la conférence de Bâle en 2013 et sera présidée par le ministre néerlandais de l'environnement van Nieuwenhuizen. Les ministres de l'environnement des huit États riverains du Rhin sont invités ainsi que l'Union européenne, qui a également pris la présidence de la CIPR au début de l'année avec la directrice Veronica Manfredi de la direction générale de l'environnement.

Outre l'équilibre du programme "Rhin 2020", qui arrive à son terme, les questions du changement climatique (crues/eaux basses), du Rhin en tant qu'habitat (passage des poissons) et de la qualité de l'eau (micropolluants) sont à l'ordre du jour. Le nouveau programme "Rhin 2040" doit être adopté, dans lequel sont formulés les attentes et les objectifs des activités futures visant à protéger ce système hydrique pour les 20 prochaines années. L'IAWR a déjà suivi de près ce processus dans la perspective de la Conférence des ministres du Rhin. L'IAWR représentera les intérêts de l'approvisionnement en eau potable, notamment en ce qui concerne la qualité de l'eau et la réduction des micropolluants.

octobre 2019

zone de conservation des eaux
zone de conservation des eaux

L’IAWR présente un catalogue de mesures en 12 points pour une distribution d’eau potable durable

Au fur et à mesure que le changement climatique progresse, il apparaît de plus en plus clairement qu’il va de pair avec une crise de l’eau. Aussi la protection des ressources en eau restantes doit-elle devenir une priorité absolue, car ce n’est que si nous avons de l’eau potable propre que l’humanité, l’économie et l’environnement disposeront demain des bases nécessaires à la vie. L’IAWR a identifié des mesures portant sur différents domaines à l’aide desquelles nous pouvons parvenir à protéger cette base vitale d’une importance cruciale. Il faut pour cela que le défi qui se dresse devant nous soit compris dès aujourd’hui comme pouvant être relevé et comme une chance à saisir.

Mesures nécessaires pour un approvisionnement en eau potable durable. (240,2 KB)